Chaloupe

Face à la cinquième limite planétaire atteinte, déplastifions-nous !

 

Le 18 janvier 2022, selon le Stockholm Resilience Center, les rejets de matières chimiques et plastiques ont atteint un point critique. Avec les 350 000 types de produits chimiques fabriqués dans le monde (production multipliée par cinquante depuis 1950), « Nous avons franchi la cinquième limite planétaire ».
Selon ces scientifiques, sur les 9 limites planétaires, quatre ont déjà été franchies :
  - le changement climatique,
  - l’érosion de la biodiversité,
  - la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore,
  - le changement d’utilisation des sols.

Or franchir une limite planétaire, c’est ne plus pouvoir revenir en arrière et s’exposer à un emballement.

Cette pollution chimique et plastique se retrouve :
  - dans les rivières. Ex. dans la Seine : 45 particules par mètre cube d'eau, et de 300 à 3 000
micro-plastiques par kilo de sédiments en 2021 ;
  - dans l’air : jusque sur les hauteurs de l’Everest ;
  - dans les sols. Ex. la vigne : 3 % des terres agricoles mais 20 % des pesticides ;
  - dans les mers : les fonds marins sont recouverts de plus de 8 millions de tonnes de plastiques ;
  - chez les animaux : poissons, crustacés. Ex : une fibre de micro-plastique par gramme de chair de moule dans la Seine ;
  - chez les humains : jusque dans le placenta humain.

Or cette pollution chimique et plastique, ce sont des perturbateurs endocriniens.

Que faire ? Chacun est responsable de la pollution et peut agir à son niveau. La CLCV diffuse un dépliant expliquant comment se déplastifier face à l’urgence climatique.

Elle propose aux consommateurs trois gestes simples de déplastification :
  1- Acheter sans plastiques : pas de sacs plastiques, préférer le vrac, produits sans plastiques...
  2- Cuisiner sans plastiques : ustensiles en inox, en fonte, en verre...
  3- Consommer l’eau du robinet plutôt que l’eau en bouteille plastique.