Chaloupe

Formation sur l’eau avec la CLCV; une réussite.

17 personnes ont participé à la formation sur l’eau organisée par la CLCV le jeudi 16 novembre à la mairie de Brest-Bellevue. Cette formation en partenariat avec Eau et Rivières et avec le soutien de l’Agence Loire Bretagne a permis d’exposer le cycle de l’eau et les problématiques particulières qui touchent la Bretagne : ressource en eau superficielle, cinq principales retenues dont Pont ar Bled, seulement 34 % des eaux en bon état en application de la directive cadre sur l’eau, une courbe des nitrates qui a bien baissé (30 mg/l) mais qui stagne, une prise de conscience sur les pesticides et enfin la nécessité absolue de préserver et restaurer les infrastructures naturelles (zones humides, talus...) face au défi du réchauffement climatique.

La CLCV propose une formation sur l’eau

le 16 novembre 2023

En partenariat avec Eau et rivières et avec le soutien de l’Agence de l’eau, la CLCV propose une formation sur le cycle de l’eau et les problématiques particulières à la Bretagne, notamment les pollutions et les algues vertes.

Cette formation se déroulera le jeudi 16 novembre à la mairie de quartier de Bellevue à Brest, place Napoléon III, de 14 h à 17 h.

Elle permettra d’apporter également des éléments d’information aux bénévoles en vue de la campagne de sensibilisation sur les économies d’eau qui commencera début 2024. Inscriptions à l’Union départementale : tél. 02 98 95 34 41.

CLCV du Finistère - 1 allée Mgr Jean-René Calloc’h 29000 QUIMPER

Tél : 02 98 95 34 41 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - clcv-finistere.fr

LA POLITIQUE DE L’EAU DE LA CLCV

Avec la multiplication des périodes de sécheresse, la question du bon usage de l’eau est posée à l’ensemble de la société.

La CLCV porte depuis une dizaine d’année ces questions : droit à l’eau, tarification sociale, gaspillage de l’eau…

Nos propositions sont publiques.

Nous revendiquons :

  • Le Droit à l’eau par la généralisation d’une tarification vertueuse qui garantit un égal accès à l’eau pour tous dans des conditions économiques acceptables et favorisant les consommations économes.
  • La Préservation de la qualité de la ressource en mettant fin à l’iniquité « pollué payeur ». Quelle que soit la cause de la pollution, c’est au pollueur d’en supporter la totalité du coût.
  • L’Application du principe « l’eau paye l’eau ». La facture ne doit pas financer d’autres missions que la production, la distribution de l’eau ainsi que l’assainissement des eaux usées.
  • De Veiller à rendre les usages de l’eau soutenables en supprimant lorsque cela est possible :

                       – l’artificialisation des sols,

                       – les surconsommations

                       – les déchets plastiques, de méthanisation et les rejets d’eau usées non traitées en milieu naturel

                       – les intrants dangereux,

                       – les conflits d’usage

  • De revoir les normes de construction
  • D’aménager la fiscalité de l’eau : création d’une redevance appliquée aux producteurs, importateurs et distributeurs de l’ensemble des substances portant atteinte à la biodiversité. Par ailleurs application d’un taux de TVA de 5% pour l’assainissement collectif (au lieu de 10%).
  • De garantie le Partage de l’eau : non aux grandes retenues d’eau servant aux productions agricoles intensives.
  • D’instaurer le développement de la concertation locale pour définir ensemble les priorités.

Au niveau local, la CLCV du Finistère participe aux actions régionales destinées à promouvoir toutes les actions en faveur des économies d’eau.

Qualité de l’eau : enfin une bonne nouvelle !

 

L’ANSES vient de décider d’interdire les principaux usages du S-métolachlore. Ce puissant herbicide se dégrade en métabolites, substances de plus en plus présentes dans les eaux des nappes phréatiques ou des rivières jusqu’à l’eau du robinet, atteignant voire dépassant largement les seuils réglementaires fixés par l’Europe, soit 0,1 µg/litre pour un pesticide. C’est une bonne nouvelle pour les consommateurs et pour la biodiversité. Il faudra donc que les pratiques agricoles s’adaptent à ce changement, l’une des solutions, comme le prouvent de nombreuses expérimentations, étant de généraliser des productions moins consommatrices de pesticides et d’eau comme le soja, le blé noir, le quinoa, les pois ou le lin.


Il conviendrait maintenant que l’ANSES interdise tous les usages du S métolachlore et tous les polluants de type PFAS qui, compte tenu de leur liaison fluor-carbone qui les rend très stables et peu dégradables dans l’environnement, sont appelées « polluants éternels ». Elles se retrouvent dans l’eau et dans une multitude de produits de la vie quotidienne : emballages alimentaires, cosmétiques, revêtements anti-adhésifs, textiles, mousses anti-incendie, produits phytosanitaires, etc. Les plus connus de ces polluants (PFOA et PFOS) sont employés notamment dans le Téflon comme revêtements anti-adhésifs. La CLCV recommande d’ailleurs de remplacer les ustensiles en Téflon par de l’inox, de la fonte et du verre (voir le site clcv-finistere.fr).