Communiqué sur la pollution de l'Aulne
Communiqué de presse
Pollution de l’Aulne : la CLCV du Finistère porte plainte
et demande que des mesures efficaces soient prises
Le 17 août dernier, le débordement d’une cuve de digestat près de Châteaulin a provoqué la pollution de l’Aulne et conduit l’exploitant, dans la nuit du 18 au 19 août, à mettre à l’arrêt son usine de production d’eau de Coatigrac’h. La CLCV, au nom des consommateurs du département, juge totalement inacceptable et inexcusable cette pollution qui affecte l’eau potable de 50 communes du Finistère représentant une population de 180 000 personnes.
Plainte pour pollution de l'eau - Châteaulin
Lettre adressée au procureur de la République de Quimper le 22 août 2020
Monsieur le procureur,
Le 17 août dernier, le débordement d’une cuve de digestat près de Châteaulin a provoqué la pollution de l’Aulne et conduit l’exploitant, dans la nuit du 18 au 19 août, à mettre à l’arrêt son usine de production d’eau de Coatigrac’h. A la suite de cet accident, un arrêté préfectoral a dû restreindre l’usage de l’eau potable dans 50 communes du Sud Finistère représentant une population de 180 000 personnes.
Association agréée pour la défense des consommateurs, la CLCV du Finistère constate et déplore le préjudice subi par les usagers et l’atteinte portée au milieu aquatique.
En conséquence, nous vous adressons la présente plainte contre X en application des articles L 216-6 et L 432-2 du code de l’environnement.
Compte tenu de l’ampleur de la pollution, les consommateurs ne comprendraient pas que le pollueur ne soit pas poursuivi et sanctionné.
Dans l’attente de votre décision, nous vous prions d’agréer, Monsieur le procureur, l’assurance de notre considération distinguée.
Pour la CLCV du Finistère,
Claude MARTEL,
coprésident
Communiqué sur la fin du gaz réglementé
Fin du gaz réglementé : attendre 2023, rester vigilant et comparer !
La loi Energie et climat du 8 Novembre 2019 a prononcé l’extinction des tarifs réglementés de gaz naturel au 30 juin 2023. Les clients titulaires d’un contrat gaz tarif réglementé du groupe Engie devront donc choisir une offre de marché, chez Engie ou auprès de 15 autres fournisseurs.
Les consommateurs vont être largement sollicités pendant les deux prochaines années mais pour la CLCV, il est urgent d’attendre ! En effet, le gaz réglementé sera servi jusqu’au 30 juin 2023.
A chaque consommateur de mettre ce temps à profit pour se renseigner dans les 15 permanences de la CLCV, comparer les différentes offres en consultant le site du médiateur de l’énergie (indépendant des fournisseurs) https://comparateur.energie-info.fr , en prenant en compte le prix du kwh, celui de l’abonnement et des taxes (demander un devis), mais aussi les services proposés (service client gratuit ou payant, médiation possible en cas de litige...).
En attendant, la CLCV conseille de refuser tout démarchage téléphonique ou à domicile et de ne jamais communiquer ses factures, coordonnées bancaires, etc. Elle rappelle que le médiateur de l’énergie a pointé une hausse des litiges en un an et dénoncé le comportement agressif de certains fournisseurs de gaz.
Quand le choix est fait (gratuitement, sans préavis), le changement de fournisseur est simple : le consommateur signe un contrat en offre de marché et l’ancien contrat au tarif réglementé prend fin automatiquement. Il n‘y a pas de coupure d’énergie ni de changement de compteur.
Coronavirus : réponses à des questions de la vie quotidienne
1- Existe-t-il un risque de contamination par les aliments ?
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est rassurante : « il n'existe actuellement aucune preuve que les aliments constituent une source ou une voie de transmission probable du virus ». Selon l’organisme allemand d'évaluation des risques, le BFR, le risque de contamination par voie alimentaire est faible. Il ajoute pour ceux qui ne seraient pas rassurés que le virus étant sensible à la chaleur, la cuisson des aliments peut réduire le risque d’infection.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rappelle que le virus est sensible aux températures de cuisson : « une cuisson à 63 °C pendant quatre minutes permet de diviser par 10 000 la contamination d’un produit alimentaire ».
Dans le contexte actuel, mieux vaut tout de même rester vigilant et appliquer les règles habituelles : laver, éplucher ou retirer les couches extérieures des fruits et légumes avant de les consommer.
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